Non, le magasin E.Leclerc Cap Sud ne vend pas moins cher !

"Chez Leclerc, vous savez que vous achetez moins cher..." Quiconque a passé le seuil d'un magasin E.Leclerc a pu entendre en boucle ce slogan publicitaire flatteur. Seulement, comme très souvent, il ne s'agit que d'un slogan et les pauvres consommateurs que nous sommes n'ont aucune garantie de la véracité du message...

La preuve en est avec ce bel exemple que nous donne le E.Leclerc de Cap Sud sur la commune de Saint-Maur.
A Saint-Maur, il y a deux magasins E.Leclerc : E.Leclerc Route de Tours et E.Leclerc Cap Sud. Ces deux magasins appartiennent à M. Antoine Vézard mais sont pilotés par deux directeurs distincts : Cyril Potier et Olivier Luguet.

Municipales : Où est la démocratie ?

Comme tous les habitants de France, les habitants de l'Indre sont appelés aux urnes les 23 et 30 mars prochains. Bien. Nous sommes censés élire nos conseillers municipaux qui eux-mêmes élirons le maire de chaque commune. Très bien. Sauf que pour élire des conseillers municipaux, il faut pouvoir choisir un minimum. Pour qu'il y ait, ne serait-ce qu'un semblant de démocratie, il faut au minimum 2 listes en compétition pour que les électeurs puissent effectuer un choix. Hélas, sur les 44 communes de plus de 1 000 habitants que compte notre département, 17 ne disposent que d'une seule liste en lice pour ces élections municipales de 2014. Ainsi, Ardentes, Bélâbre, Buzançais, Chaillac, Cluis, Ecueillé, Le Magny, Mézières-en-Brenne, Neuvy-Saint-Sépulchre, Niherne, Pouligny-Saint-Pierre, Saint-Genou, Sainte-Lizaigne, Saint-Maur, Tournon-Saint-Martin, Vendoeuvres et Vineuil savent déjà qui sera leur prochain maire puisque les électeurs ne pourront voter que pour une liste unique.

La lente agonie du Château d'Ozans

Le château d'Ozans sur la commune d'Etrechet se meurt. Acheté 1 200 000 euros par la Communauté d'Agglomération Castelroussine en avril 2010 pour le revendre à une société chinoise, il est aujourd'hui à l'abandon et laissé à la merci des pilleurs qui ont déjà commencé leur oeuvre...
Contrairement à ce qui avait été annoncé dans la presse au mois de juillet 2012, le château d'Ozans n'a toujours pas été vendu à la société anonyme SFECZ (Sino-France Economic Cooperation Zones), dirigée par l'énigmatique Monsieur Shouyu WANG. Il reste à ce jour la propriété de la CAC comme en témoigne le relevé de la Publicité Foncière (ex-hypothèques).
Le projet d'implanter une vaste zone d'activités chinoise au beau milieu du Berry a déjà fait couler beaucoup d'encre mais les années passent et les Chinois n'ont toujours pas montré le bout de leur nez. Certes une société parisienne d'architectes a déposé un permis de construire en juillet 2013 pour le compte de la SFECZ mais jusqu'à présent c'est la CAC, donc les contribuables de l'agglomération de Châteauroux, qui ont investi massivement dans la zone d'Ozans, pas les Chinois. Par ailleurs, si l'on en croit les sites d'informations légales, la société de Monsieur WANG, domiciliée à la pépinière des entreprises de Châteauroux, n'a toujours pas publié de bilans alors qu'elle est immatriculée depuis le 15 mai 2012.