Contrairement à ce qui avait été annoncé dans la presse au mois de juillet 2012, le château d'Ozans n'a toujours pas été vendu à la société anonyme SFECZ (Sino-France Economic Cooperation Zones), dirigée par l'énigmatique Monsieur Shouyu WANG. Il reste à ce jour la propriété de la CAC comme en témoigne le relevé de la Publicité Foncière (ex-hypothèques).
Le projet d'implanter une vaste zone d'activités chinoise au beau milieu du Berry a déjà fait couler beaucoup d'encre mais les années passent et les Chinois n'ont toujours pas montré le bout de leur nez. Certes une société parisienne d'architectes a déposé un permis de construire en juillet 2013 pour le compte de la SFECZ mais jusqu'à présent c'est la CAC, donc les contribuables de l'agglomération de Châteauroux, qui ont investi massivement dans la zone d'Ozans, pas les Chinois. Par ailleurs, si l'on en croit les sites d'informations légales, la société de Monsieur WANG, domiciliée à la pépinière des entreprises de Châteauroux, n'a toujours pas publié de bilans alors qu'elle est immatriculée depuis le 15 mai 2012.
De plus en plus de gens s'interrogent sur le devenir de ce château de la fin du XVIII ème siècle qui appartint au père du Général Bertrand et à ses descendants, les Duris-Dufresne. Comme en témoigne ces quelques photos, l'état général de la bâtisse est inquiétant. Il y a de graves infiltrations d'eau, certains murs s'écaillent, la moisissure est présente dans toutes les pièces, certains plafonds commencent à tomber, la petite terrasse extérieure menace de s'écrouler, et pour couronner le tout, des ferrailleurs ont commencé à voler les câbles électriques et les descentes de gouttières. Pour l'heure, il est de la responsabilité du propriétaire, la Communauté d'Agglomération Castelroussine, de tout mettre en oeuvre pour sauvegarder cet élément de notre patrimoine local. Que les Chinois viennent ou qu'ils ne viennent pas, la Château d'Ozans ne doit pas mourir.
